Le PARIIS, projet construit autour du concept de solution d’irrigation contribue directement au renforcement institutionnel des acteurs clés, à l’augmentation substantielle des superficies aménagées et revalorisées et au renforcement du potentiel d’investissement par l’amélioration de l’environnement général de développement et de la gestion de l’irrigation.

Il est mis en œuvre au Sénégal dans les trois zones d’intervention prioritaires retenues : ZIP A (vallée du fleuve Sénégal), ZIP B (région naturelle de la Casamance et ZIP C (zone du Bassin arachidier) à travers trois composantes :

L a composante A

  • Une composante A « modernisation du cadre institutionnel » qui vise le renforcement des capacités institutionnelles de planification et de gestion des investissements par les parties prenantes ;

La composante A vise à renforcer la capacité des pays à mettre à l’échelle les solutions d’irrigation. En particulier il s’agit de renforcer, en tant que de besoin, les capacités institutionnelles de planification et de gestion des investissements au niveau local dans les zones d’intervention du projet PARIIS (ZIP). Cela passera par la réalisation d’études (sur le foncier, sur la ressource en eau) et d’appuis institutionnels et organisationnels aux acteurs locaux. Des avancées sur le terrain pourront ensuite être consolidées au niveau national afin de contribuer à la modernisation des institutions du secteur.

La composante B

  • Une composante B « Financement de solutions d’investissement dans l’irrigation » qui contribuera directement à augmenter les superficies irriguées grâce à des investissements dans la réhabilitation des périmètres irrigués dégradés et le développement de nouveaux aménagements, à renforcer les services liés aux chaines de valeur de l’agriculture irriguée ainsi que les mécanismes de financement appropriés d’un paquet de projet bancables ;

La composante B vise à élaborer et mettre en œuvre des solutions d’irrigation pour chacun des cinq types de systèmes d’irrigation à une échelle significative dans les Zones d’Intervention du projet (ZIP) afin de démontrer leur potentiel d’expansion. Elle permettra également de constituer un portefeuille d’investissements pour les pays et appuiera la recherche des financements correspondants. En termes d’objectifs quantitatifs pour la composante B, il est prévu :

– La revitalisation de 6.130 ha d’aménagements existants dont 64% de type 1 ; 28 % de type 3 et 8 % de type 4 ;

–  Le développement de 17.100 ha de nouveaux aménagements dont 30% de type 1 ; 38% de type 2 ; 29% de type 3 et 3% de type 4.

Ces solutions d’irrigations intègreront la mise en place ou le renforcement d’infrastructures et de services pertinents de soutien à la gestion des aménagements, à la production et à la mise en marché des productions agricoles.

La mise à jour d’études de faisabilité et d’études d’impacts pour les grands aménagements d’environ 50.000 ha dans les zones de mise en œuvre du projet et l’appui à la mobilisation de leur financement.

 La composante C

Une composante C « Gestion des connaissances et coordination » qui permettra de capitaliser les connaissances et renforcer les systèmes S&E des activités liées aux programmes d’investissement dans l’irrigué.

Composante C : Gestion des connaissances et Coordination : Cette composante contribuera à la capitalisation des connaissances, le renforcement de systèmes S&E et une coordination efficace des activités du Projet aux niveaux national et régional. Cela suppose que le Projet mettra en place un dispositif de suivi intégré des systèmes de production en irriguée développés dans les ZIP qui permet de :

– Recueillir, produire et diffuser des informations utiles sur le sous-secteur de l’irrigation

– Permettre aux acteurs de l’irrigation de communiquer les uns avec les autres autour des solutions d’irrigation

– Permettre une coordination efficiente des activités du projet

Ce dispositif de suivi comprendra une plateforme de connaissances et d’échange régionale associée à un système d’information et à des activités ciblées de recherche-action, l’ensemble étant géré par le CILSS à travers ses partenaires stratégiques dédiés.